Histoire
de la langue française
Le français est parlé par environ 184 millions de personnes dans le monde,en France,en Belgique ,au quebec et dans plusieurs pays d’afrique avec des accents différents,partout les gens utilisent les mêmes mots,la même grammaire.Mais il a fallu 25 siècles pour inventer cette langue. Elle devient une des deux langues de travail (avec l'anglais) de l'Organisation des Nations Unies, et aussi une importante langue de la diplomatie internationale.
Le français est parlé par environ 184 millions de personnes dans le monde,en France,en Belgique ,au quebec et dans plusieurs pays d’afrique avec des accents différents,partout les gens utilisent les mêmes mots,la même grammaire.Mais il a fallu 25 siècles pour inventer cette langue. Elle devient une des deux langues de travail (avec l'anglais) de l'Organisation des Nations Unies, et aussi une importante langue de la diplomatie internationale.
Le français est une langue
romane, c'est-à-dire issue du latin.
L'histoire de la langue française commence avec le premier écrit dans
une langue nouvelle qui ne peut plus être identifiée comme du latin. Ce premier
document en français date de 842 : ce sont les Serments de Strasbourg, qui
déterminent le partage de l'empire de Charlemagne.
Curieusement, ce document contient aussi le premier texte en allemand :
les deux langues de l'empire
carolingien connaissent ainsi le même point de départ.
La langue gauloise
La France n'a pas toujours
été la France. Dans l'Antiquité, elle faisait partie
des Gaules, nom donné par
les Romains au territoire
peuplé par les Celtes qu'ils appelaient
des Gaulois.
Arrivée des Romains
De 58 à 51 av. J-C, les
Romains, menés par Jules César, voulant étendre leur
territoire, envahissent
la Gaule.
Les Gaulois parlent une langue celtique, le gaulois, et les Romains
parlent une langue italique, le latin. Toutes ces langues
font partie de la grande famille des langues indo-européennes, issues d'une même
langue disparue, mais en partie reconstituée, l'« indo-européen ».
Les Gaulois et les Romains vont donc vivre sur des territoires communs et
se mélanger assez vite entre eux, comme dans les autres provinces de l'Empire romain.
Dans presque toute la Gaule,
comme en Espagne et
en Lusitanie (Portugal), le latin va
remplacer peu à peu les langues celtiques, tout en conservant quelques mots ou
des tournures des langues de ces pays. À la fin de l'Empire romain, la langue
parlée en Gaule est donc proche du latin, mais avec des modifications qui lui
sont propres.
Les langues celtiques n'ont pas
disparu : elles ont pu continuer à être parlées et transmises sur les
territoires comme la Grande-Bretagne, pourtant également
colonisée par les Romains, ou bien en Irlande et en Écosse où les Romains ne
se sont jamais installés. Le breton est une langue
celtique qui est « revenue » en Bretagne, quand des Bretons
romanisés de Grande-Bretagne chassés par des invasions se sont installés
en Bretagne.
Arrivée des Francs
Les Francs étaient un
ensemble de tribus, de petites peuplades
qui vivaient à l'est du Rhin. Tout comme les
Romains, les Francs voulaient agrandir leur territoire.
C'est pourquoi, au Ve siècle, ils
envahissent la Gaule, sous les ordres de leur chef, nommé Clovis. Les Francs ne
parlaient ni le latin, ni le gaulois, mais le francique, une langue germanique assez proche du
bas-allemand et du néerlandais.
§ attacher,
bannir, bâtir, beffroi, effrayer, bleu, cresson, dard, épieu, épier, escrime,
étal, éperon, échanson, gars / garçon, fief, frais, framboise, fauteuil, galop,
gant, garant, gris, guerre, guetter, jardin, harangue, hardi, haubert, hêtre,
haïr / haine, heaume, honnir / honte, houx, loge(r), maçon, marais, maréchal,
marque, marche, randonnée, rang, renard, trêve, trotter... et beaucoup
d'autres.
Pourquoi le
français ?
Les Francs, qui n'étaient pas très nombreux,
vont assez vite adopter la langue du pays. Seul un petit nombre de mots du
francique seront adoptés dans la langue parlée en Gaule.
Par la suite, ce qu'on appelait le
royaume des Francs a été appelé la France. La langue qui s'y
formait, principalement issue du latin, a donc été appelée le français.
Tout cela ne s'est pas fait du jour au lendemain,
mais a demandé des siècles !
La langue française
Le français, depuis les origines, est réparti
en deux grandes familles de langues, comprenant de nombreux dialectes :
Oïl et oc étaient les mots pour dire « oui »
dans chacun de ces deux groupes linguistiques.
Entre ces deux grandes zones existe une
« zone intermédiaire », où la langue a des traits des deux
précédentes : elle couvre le Lyonnais, les Alpes, le Jura et toute la
Suisse romande.
L'ancien français
L'ancien français est l'ensemble
des dialectes de la langue d'oïl, durant le Moyen Âge, soit environ quatre
siècles de littérature.
L'ancien français n'est pas accessible immédiatement au lecteur moderne.
Celui-ci peut comprendre partiellement le texte original de la Chanson de Roland (1080), mais bien
des points lui échappent, tant ont changé les usages de la grammaire et du
vocabulaire. Une traduction s'avère nécessaire pour accompagner la lecture.
Le moyen français
Le moyen français est la
langue de la Renaissance. De Rabelais à Montaigne, le lecteur
d'aujourd'hui comprend (presque) tout : le vocabulaire est un peu
exotique, mais la structure de la phrase est (presque) semblable à la nôtre. Un
grand changement technique s'est opéré : ces livres-là sont postérieurs
à Gutenberg : ils ont
été imprimés dès leur
publication !
Le français classique
C'est le français de Corneille, de Molière, de La Fontaine et de Madame de
Sévigné. Tout le monde l'a étudié à l'école. Nous comprenons cette langue, tout en
percevant bien ce qu'elle a de différent de la nôtre, dans ses tournures,
surtout. Le vocabulaire, lui, s'est stabilisé,
unifié. Nous y sommes à l'aise.
Le français moderne
On dit que Rousseau a inventé
la prose moderne. Lui,
mais aussi Voltaire et Diderot. La langue est
désormais limpide : on la lit à haute voix sans accrocher. C'est une
langue sans complications, accessible à tous. C'est celle du XVIIIe siècle,
le Siècle des
Lumières.
Le français
contemporain
Depuis les Romantiques du XIXe siècle,
la langue s'est stabilisée, uniformisée. L'école et l’État y ont fortement
contribué. Les romanciers du XIXe et du début du XXe siècle usent volontiers
d'une langue cultivée, voire recherchée. C'est ce qui les distingue des auteurs
contemporains, généralement plus proches de la langue de tous les jours.
Les enregistrements sonores réalisés depuis
la fin du XIXe siècle témoignent de l'évolution de la prononciation du
français durant cette période.
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